martedì 11 dicembre 2012

Les principales différences entre Corneille et Racine

Corneille (jésuite)


Corneille écrivait pour les esprits indépendants et fiers de la Fronde;

Corneille avait imité de préférence les Espagnols et il est influencé par le goût baroque


Il préfère l’invraisemblable, objectif atteint en ne respectant pas les règles d’Aristote (c’est-à-dire l’unité de lieu, de temps, d’action et de bienséance).






Le sujet  est extraordinaire, l’intrigue compliquée

Le conflit naît dans l’âme du héros partagé entre une passion et son devoir : c’est toujours le devoir qui l’emporte



C’est la raison qui l’emporte sur la passion.

L’amour a une seconde place par rapport à des passions plus males (la vengeance, l’ambition)


L’amour est fondé sur l’estime et l’honneur.



Les personnages gardent leur lucidité dans n’importe quelle situation. Ils sont donc maîtres de leurs passions.


L’homme peut maîtriser la fatalité et renverser son destin ; il est libre et son héroïsme se fonde sur la capacité de faire des choix difficiles .


Il met sur scène aussi bien des personnages féminins que masculins ; il est pourtant vrai que Chimène et toutes les héroïnes de Corneille ont une âme toute virile.


Vision positive de l’homme qui est en mesure de maîtriser ses sentiments/instincts négatifs (influence de Descartes).

Il  veut  produire l'admiration à travers le culte du héros qui est un être exemplaire, en effet il représente le côté noble de l'âme humaine



Le spectateur garde sa lucidité et sa capacité de réfléchir face à ce qui se passe sur scène.




Corneille voulut « peindre les hommes tels qu’ils devraient être »




Il s’inspire à des tragédies chrétiennes

Racine (janséniste)


Racine, pour les courtisans assouplis et galants de Louis XIV

Racine aimait mieux chercher ses modèles parmi les tragiques grecs : la doctrine classique trouve son expression la plus parfaite en lui.

Il préfère le vraisemblable, objectif atteint en respectant les règles d’Aristote (c’est-à-dire l’unité de lieu, de temps, d’action et de bienséance). Il dit, toutefois, que « la règle des règles est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. »

L’action est simple, chargée de peu de matière, l’intrigue est unitaire

Le conflit naît d’une passion longtemps contenue qui se déclenche dans toute sa fureur et fait précipiter tous les êtres vers un destin tragique


C’est la passion qui l’emporte sur la raison.

L’amour est le sujet des tragédies : une passion irrésistible, irrationnelle, égoïste, impossible, jalouse.


L’Amour se fonde sur la passion et la jalousie extrêmes : c’est un fléau qui envahit l’âme du héros et qui lui ôte toute liberté.

Les personnages perdent leur lucidité quand la passion prend le dessus ; ils ne sont pas maîtres de leurs passions.


L’homme est victime de la fatalité, de la malédiction divine contre laquelle il ne peut rien ; il n’est pas libre et pourtant il se sent coupable de ses actes.


Préférence pour les personnages féminins.
Il décrit l’âme féminine, sa faiblesse, sa violence, sa jalousie



Vision négative  de l’homme(qui ressent de l’influence janséniste), de sa capacité de maîtriser ses instincts négatifs.

Il  veut susciter la crainte, la pitié, produire de l'émotion et arracher des larmes. Il adhère à la conception aristotélicienne qui fait reposer le tragique sur la compassion et la terreur


Le spectateur est impliqué en première personne d’un point de vue émotif. Le spectateur est donc mis en garde contre les passions violentes de l’âme humaine.

Racine voulut « peindre les hommes tels qu'ils sont » (misère et grandeur de la condition humaine : Phèdre représente la misère de l’homme abandonné de Dieu)

Il s’inspire à des tragédies bibliques (Esther, Athalie) : son Dieu est vengeur et ne pardonne pas







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