Corneille (jésuite)
Corneille écrivait pour les esprits
indépendants et fiers de la Fronde;
Corneille avait imité de préférence
les Espagnols et il est influencé par le goût baroque
Il préfère l’invraisemblable, objectif atteint en ne
respectant pas les règles d’Aristote (c’est-à-dire l’unité de lieu, de temps,
d’action et de bienséance).
Le sujet est
extraordinaire, l’intrigue compliquée
Le conflit naît dans l’âme du héros partagé entre une
passion et son devoir : c’est toujours le devoir qui l’emporte
C’est la raison qui l’emporte sur la passion.
L’amour a une seconde place par
rapport à des passions plus males (la vengeance, l’ambition)
L’amour est fondé sur l’estime et l’honneur.
Les personnages gardent leur lucidité dans n’importe
quelle situation. Ils sont donc maîtres de leurs passions.
L’homme peut maîtriser la fatalité et renverser son
destin ; il est libre et son héroïsme se fonde sur la capacité de faire
des choix difficiles .
Il met sur scène aussi bien des personnages féminins
que masculins ; il est pourtant vrai que Chimène et toutes les héroïnes de Corneille ont une
âme toute virile.
Vision positive de l’homme qui est en mesure de
maîtriser ses sentiments/instincts négatifs (influence de Descartes).
Il veut
produire l'admiration à travers le culte du héros qui est un être
exemplaire, en effet il représente le côté noble de l'âme humaine
Le spectateur garde sa lucidité et sa capacité de
réfléchir face à ce qui se passe sur scène.
Corneille voulut « peindre les
hommes tels qu’ils devraient être »
Il s’inspire à des tragédies
chrétiennes
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Racine (janséniste)
Racine aimait mieux chercher ses
modèles parmi les tragiques grecs : la doctrine classique trouve son
expression la plus parfaite en lui.
Il préfère le vraisemblable, objectif atteint en
respectant les règles d’Aristote (c’est-à-dire l’unité de lieu, de temps,
d’action et de bienséance). Il dit, toutefois, que « la règle des règles
est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour
parvenir à cette première. »
L’action est simple, chargée de peu de matière, l’intrigue
est unitaire
Le conflit naît d’une passion longtemps contenue qui se
déclenche dans toute sa fureur et fait précipiter tous les êtres vers un
destin tragique
C’est la passion qui l’emporte sur la raison.
L’amour est le sujet des
tragédies : une passion irrésistible, irrationnelle, égoïste,
impossible, jalouse.
L’Amour se fonde sur la passion et la jalousie extrêmes :
c’est un fléau qui envahit l’âme du héros et qui lui ôte toute liberté.
Les personnages perdent leur lucidité quand la passion
prend le dessus ; ils ne sont pas maîtres de leurs passions.
L’homme est victime de la fatalité, de la malédiction
divine contre laquelle il ne peut rien ; il n’est pas libre et pourtant
il se sent coupable de ses actes.
Préférence pour les personnages féminins.
Il décrit l’âme féminine, sa faiblesse, sa violence, sa
jalousie
Vision négative de l’homme(qui ressent de l’influence
janséniste), de sa capacité de maîtriser ses instincts négatifs.
Il veut susciter la crainte, la pitié, produire
de l'émotion et arracher des larmes. Il adhère à la conception
aristotélicienne qui fait reposer le tragique sur la compassion et la terreur
Le spectateur est impliqué en première personne d’un
point de vue émotif. Le spectateur est donc mis en garde contre les passions
violentes de l’âme humaine.
Racine voulut « peindre les
hommes tels qu'ils sont » (misère et grandeur de la condition
humaine : Phèdre représente la misère de l’homme abandonné de Dieu)
Il s’inspire à des tragédies bibliques (Esther,
Athalie) : son Dieu est vengeur et ne pardonne pas
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martedì 11 dicembre 2012
Les principales différences entre Corneille et Racine
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bella presentazione grazie
RispondiEliminabella presentazione grazie
RispondiEliminaBella ciao
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